Illustratrice pour la presse, l’édition et la publicité
Solène exerce ses talents artistiques sur les thèmes de la mode, de la beauté et des Arts de vivre, pour de nombreux magazines féminins, marques et éditeurs, dans le monde entier. Nous avons eu le plaisir de la retrouver et l’interviewer. Elle en a fait, du chemin !
De la passion du dessin à l’illustration
Née à Brest, Solène est arrivée à Nantes vers l’âge de 13 ans.
Passionnée de dessin depuis toute petite, son parcours ne la destinait pourtant pas aux études artistiques :
«J’ai toujours adoré dessiner, mais j’aimais bien aussi les maths et la physique… On m’a donc orienté vers un bac scientifique. Je l’ai obtenu, mais, à la surprise de mes professeurs et de mes parents, j’ai pris un virage que je n’ai jamais regretté : je me suis inscrite en école d’Arts appliqués.»
Elle choisit donc de s’inscrire à l’école Pivaut «parce qu’elle était à Nantes et qu’elle proposait une formation assez complète aux métiers du graphisme et de l’illustration«, avec un but bien défini : devenir illustratrice freelance. Grâce aux cours dispensés à l’école, elle se perfectionne et en apprend également plus sur les univers des arts décoratifs : graphisme, dessin, peinture, …etc.
Les clefs du métier d’illustrateur
Elle garde de ses années à Pivaut un excellent souvenir :
«Avec presque 20 ans de recul ;), ce qui me plait toujours aujourd’hui, c’est que j’ai pu très rapidement exercer le métier de mes rêves, à savoir illustratrice, et que je l’exerce toujours avec passion ! J’ai donc dû recevoir les bonnes clés et les bons réflexes pour évoluer dans ce métier.»
C’est pourquoi elle recommande vivement l’école à tous les étudiants motivés qui souhaitent acquérir les clés des métiers des arts appliqués en un temps réduit et, ce qui ne gâche rien, dans une ville qu’elle affectionne tout particulièrement.
Le web, un support efficace pour se faire connaître et rayonner à l’international
Son conseil : «Ne pas hésiter à regarder ce qui se passe à l’international. Le web et les réseaux permettent maintenant de montrer facilement ses créations ou ses illustrations à des millions de personnes, ce qui ouvre sur une myriade de collaborations possibles pour nos métiers artistiques.»
Premiers pas en agence de publicité
Après ses études à l’école Pivaut, Solène a d’abord débuté en tant que graphiste avant de devenir illustratrice.
«J’ai travaillé 2 ans en agence de publicité comme graphiste, puis je me suis lancée en illustrateur freelance. Mes premiers projets d’illustration étaient pour des clients à Nantes de type institutionnels (CCI, conseil général, mairie, etc), puis j’ai rapidement travaillé pour des magazines de mode et des éditeurs à Paris (Marie-Claire, Biba, Gala, femme actuelle, Hachette, Plon, etc), et des marques. Enfin, depuis 2010 j’ai quasiment la moitié de mon activité à l’étranger, notamment aux Etats-Unis où j’ai un agent, et en Asie, où je passe désormais une partie de l’année.»
Une identité graphique reconnue
Aujourd’hui, son métier l’amène à travailler sur des projets variés, et son trait féminin et coloré est devenu une marque de fabrique reconnaissable dans le monde entier.
Mode et art de vivre
«Je dessine essentiellement des femmes (mais aussi des hommes !) dans des environnements graphiques et colorés, je fais aussi beaucoup d’illustration de mode (notamment pour l’émission de la styliste Cristina Cordula), des couvertures de livre, des horoscopes (Elle India, Biba), et de l’illustration pour la publicité. »
Interagir avec le public
Dans un avenir proche, Solène aimerait partager ses créations directement avec le public :
«Je suis en train de réfléchir à un projet d’exposition où je pourrais mettre en scène mes personnages, et entre lesquels les visiteurs pourraient s’immerger dans leur univers… Je l’ai en tête, reste à passer de l’idée à sa réalisation ! »
Découvrez les portfolios d’illustrations de cette artiste prolifique sur son site.
A suivre !!
Merci à Solène Debiès d’avoir répondu à nos questions.
